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dimanche, août 26, 2012

Rebelle

Pour changer un peu de Sehrat (qui pour rappel, vis sa vie sur son propre blog) et fêter à ma façon le retour de ma fille à la maison, j'ai profité du week-end pour lui dessiner une petite Merida, la princesse viking tirée du dernier Pixar : Rebelle

Il y aura sans une petite colorisation mais comme je ne sais pas quand, je vous met la version noir et blanc


To change a few Sehrat (who for reminder, saw its life on its own blog) and to celebrate in my way the return of my daughter at the house, I took advantage of the weekend to draw him a girl Merida, a princess Viking pulled by the last one Pixar: Brave

There will be without a small colorization but as I do not know when, me puts you the version black and white



D'ailleurs ce Rebelle (Brave en VO) est un Pixar plutôt honnête avec un côté un peu plus enfantin et léger qui pourrait décevoir les fans (un peu comme moi) des films précédents.
Ceci dit, on ne voit pas le temps passé, on rigole beaucoup et on se laisse assez vite emporté par le charme d'aventure.
En fait, son seul "défaut" c'est de faire plus Disney que Pixar mais ma fille s'est régalé ( et moi aussi, pardi) alors je ne vais pas bouder mon plaisir.

En plus, j'aime bien me dire que ce Rebelle est chouette film sur le lien maternel et après l'excellent Nemo (qui lui explorait le lien paternel), il était temps que les mamans aient eux aussi leurs dessin animé de référence (même si bon, il est moins cool que Nemo hey hey)


Moreover this Brave is Pixar rather honest with an a little more childish and lighter side which could disappoint the fans (a little as me) previous movies.
Having said that, we do not see the time spent, we laugh a lot and we are allowed rather fast taken by the charm of adventure. 
In fact, the only criticism of this Pixar, it is to make more Disney than Pixar but my daughter feasted (and I too) then I am not going to avoid my pleasure. 

Besides, I like to say to myself that this Brave is great movie about the maternal link and after excellent Nemo (who investigated him(her) the paternal link), it was time that the moms have too their reference cartoon (even if good, he is less cool than Nemo hey hey)


dimanche, juillet 29, 2012

Batman, victime de son succès (et de Bane) ?

Si y a bien un moment où on peut s'amuser à faire un petit fan art sur l'univers de Batman, c'est bien maintenant.
Et donc, un peu comme tout le monde, voici le mien mettant en scène un affrontement Batman/Bane



If a moment indeed has there when we can enjoy making a small fan art on the universe of Batman, it is good now. 
And thus, a little as everybody, here is mine staging a confrontation Batman / Bane


Malgré le film de Nolan, j'ai choisi de privilégier le look comics de Bane, plus imposant et surtout plus amusant à dessiner.

Tiens Dark Knight Rises justement, il est peut être temps d'en faire un petit topo (même si je ne vais pas m'étendre, on en fait déjà un peu des tonnes un peu partout sur le net)
Alors soyons clair, j'ai aimé cet opus. Nolan réussi à conclure sa trilogie en créant un vrai lien entre ses 3 films. (ça risque d'être un vrai plaisir de les voir ensemble et de donner une autre approche à cette trilogie)
C'est sans doute, la plus grande qualité de son film et c’est sûrement ce qui a du autant plaire aux critiques US.

In spite of the movie of Nolan, I chose to privilege the look comics of Bane, more impressive and especially funnier to draw. 


Hold Dark Knight Rises exactly, he is can be time to give a small rundown there (even if I am not going to extend, we already make little of the tons almost everywhere on the net)
Then let us be clearly, I liked this opus. I liked that Nolan manages to conclude its trilogy and that he created a real link between his 3 movies. (That risks to be a real pleasure to see them in the continuation and of given another approach to this trilogy)
It is doubtless, most high quality of its movie and it is certainly what what has of so much to please the US critics.



Et pourtant, j'en suis sorti un peu déçu.
Sûrement parce que j'en attendais beaucoup (voire trop) et aussi parce que Dark Knight reste (encore aujourd'hui) pour moi le film ultime de super héros.
Le film est long, dense (peut être trop, j'ai ressenti quelques coupes) mais surtout il est rageur, colérique à l'image des affrontements entre Batman et Bane (on  reproche souvent à Nolan de ne pas savoir filmer ses combats mais là, il est bien plus convaincant et à peut être trouvé " sa  façon de faire")
En fait, plus j'en parle, plus je me rends compte que j'aime beaucoup ce Batman car outre ses défauts, j'ai encore des tas de scènes qui restent ancrées dans mon petit crâne (Alfred a 2 des scènes les plus émouvantes du film, la fin est vraiment réussie, le personnage de Blake quoique pas aussi approfondi que je l'aurais aimé est une belle création)
Et les acteurs nous sortent encore une excellente prestation avec un big up pour les nouveaux que sont Hardy et Hattaway.

And nevertheless, I went out of it a little disappointed. 
Certainly because I expected from it (even too much) and a lot also because Dark Knight remains (even today) for me the ultimate movie of great hero.
The movie is long, dense (can be too much, I felt some cups) but especially it is furious, irascible just like the confrontations between Batman and Bane (we often blame Nolan for not knowing how to film his fights but there, it is more convincing and in can be found " the way he makes ")
In fact, the more I speak about it, the more I realize that I like this movie because besides his defects, I still have heaps of scenes which remain anchored in my small skull (Alfred has 2 of the most moving scenes of the movie, the end is really made a success, the character of Blake although not so thorough as I would have liked him is a beautiful creation)
And the actors bring out to us another excellent performance with a big up for the new whom are Hardy and Hattaway.



Mais voilà, c'est fini.
La franchise est loin d'être morte, Nolan lui a redonné ses lettres de gloire mais il a décidé (hors changement de dernière minute qui m'attristerait) de laisser le chevalier sombre à un nouvel auteur.
La pression risque d'être forte et Warner n'as pas d'autres choix qu'assurer une succession qui risque d'être douloureuse (un peu à l'image du film où un des thèmes importants est celui de l'héritage)

But well, it is finished. 
The franchising is far from having died, Nolan restored her its letters of glories but he decided (except last-minute change which would sadden me) to leave the dark knight to a new author. 
The pressure risks to be strong and Warner have no other choices that to assure a succession which risks to ache (little just like the movie where one of the important themes is the one of the inheritance)

Nolan nous aura offert une vision réaliste, sombre et par certains côté humaniste de ce super héros. C'est un choix assumé et qui prouve qu'on peut écrire ce qu'on veut sur ces personnages et que la limite n'est que celle que ce donne les auteurs mais aussi les lecteurs/spectateurs de leur héros préférés.

Il restera attaché à DC (il produit le prochain Superman de Snyder -arggh-) mais espérons qu'il nous reviendra vite avec un film de son cru.
En somme attendons son prochain "prestige" ;)

Nolan will have offered us a realistic, dark vision and by certain humanist side of this great hero. It is an assumed choice and that proves that we can write what we want on these characters and the limit is only the one that it gives the authors but also the readers / spectators of their hero preferred. 

He will remain attached to DC (he produces the next Superman de Snyder-arggh-) but let us hope that he will return to us fast with a movie of his/her own invention. 
As a matter of fact let us wait for his next one "prestige";)

lundi, juin 13, 2011

En première classe

Une fois n'est pas coutume, on va parler de cinéma avec un film qui a tout de même un rapport avec la bande dessinée : X-men First Class de Matthew Vaughn



ATTENTION : SPOILER ALERT !!!

ça faisait très très longtemps que je n'avais pas mis les pieds dans une salle de cinéma, pour plusieurs raisons d'ailleurs (le prix, la 3D, le manque de temps...) mais les dernières bandes annonces et les divers bonnes critiques ont piquée ma curiosité. 
L'histoire est simple. Elle remonte à l'origine de la création des X-men et nous raconte comment se sont rencontrés Xavier et Eric (Magnéto), comment ils sont devenus amis puis ennemis. 
Alors soyons clairs, après un X-men 3 qui a mis à mal la trilogie et un Wolverine qui ne semblait pas faire mieux (je ne l'ai pas vu), ce first class part sur de bonnes bases et est bourré de bonnes intentions. 
Est ce ça suffit pour en faire un bon film ? Pas tout a fait . 

Du point de vue des qualités, le film fait la part belle à ses acteurs grâce à un duo Magnéto/Xavier parfaitement développé et travaillé.
Moi qui reprochait aux 2 premiers X-men d'avoir fait d'Eric Lennsher, un vilain basique, on peut dire qu'avec ses origines, cette faute est réparée (quoique qu'on reste encore loin de la vrai dualité du personnage élaboré par Chris Claremont mais c'est aussi pour ça que les comics sont bien plus intéressants ;)). 
Ils ont évités aussi de faire de Xavier un père la morale ce qui rend aussi leurs échanges plus réalistes et moins caricaturaux. 
La surprise vient du personnage de Raven (qui dans les premiers X-Men n'avait là aussi qu'un rôle de méchante sexy) où on nous la décrit de façon plus humaine et ses divers interventions (que ça soit avec Xavier, Eric ou Hank) nous montre assez intelligemment l'évolution de son état d'esprit. 
Cependant, comme dans tout les X-Men, on regrette que certains personnages soit laissés de côté. (On a l'impression que les producteurs et scénaristes sont plus geek que les geek)
Les premiers X-Men (Havok, le Hurleur, Mystic, le fauve) restent toutefois assez attachants (la scène de l'entrainement est assez efficace) 
Non là où le bas blesse, c'est du côté des vilains notamment Riptide et Azael qui ne décrochent à peine 2 phrases du film. On se demande clairement à quoi ils servent surtout que sans eux, Emma Frost aurait pu être un peu plus poussé. 
Shaw est réussi mais si on y réfléchi, il ne fait que reprendre le rôle de Magnéto des premiers X-Men (et le fait qu'il porte son casque n'est pas vraiment anecdotique)
Et c'est là que le film dérape

Car si le film fait tout pour s’insérer dans la chronologie des X-Men, il n'arrive pas à sortir de l'image de ses modèles : Xmen 1 et 2. 
Est ce une volonté ou une preuve de fainéantise d'écriture? Je me pose franchement la question. 
On ne compte plus les scènes qui rappellent les 2 premiers opus que ça soit la scène dans le camp de concentration, la trahison d'Angel, Shaw qui reprend le rôle de Magnéto, Magnéto qui par certains aspects reprend celui de Wolverine, les doutes de Mystic qui rappellent ceux de Malicia etc, etc.

Et c'est là que ça cloche. La caractérisation et les conflits psychologiques des personnages sont bien travaillés mais la trame a été laissée de côté et c'est en ça que le film rate sa mission. 

On pourrait revenir aussi sur des effets spéciaux un peu légers et la réalisation de Vaughn qui n'arrive pas à se démarquer (sauf sur la scène de l'entrainement des X-Men même si Ang Lee nous l'a fait en beaucoup mieux) mais malgré tout, on passe un bon moment grâce à de bonnes scènes et un caméo aux petits oignons.

En conclusion, X-Men First Class s'en sort, rehausse mon intérêt pour une franchise en perdition mais ne reste qu'un divertissement sympathique à cause d'une histoire assez anecdotique.

EDIT : en écrivant ce message, le sondage de la lettre du mois a été bouclée et c'est Pompoko qui a gagné donc félicitation à l'ami Shok Nar

lundi, janvier 03, 2011

cinéma cinéma tadadada tchicha

Et on continue avec le cinéma. Petite année pour moi , pas vraiment eu l'occasion d'y aller et donc j'ai sûrement loupé beaucoup de choses.
Du coup, j'ai l'impression que l'année fut un peu plus "faiblarde"

Voilà , même pas 10 films .. C'est dire que j'en ai loupé ...

dimanche, décembre 27, 2009

Film 2009



Et voilà, on approche de la fin de l'année et il est temps de faire un petit topo sur les films que j'ai été voir cette année.
Une année assez maigre pour moi (j'ai loupé beaucoup de films) marquée surtout par l'animation et certaines déceptions.
Ceci dit , j'ai réussi à faire un petit classement des films de l'année 2009

1- Max et les Maximonstres de Spike Jonze
Le film de l'année et de loin, une vrai pépite à émotion. Un film "jeunesse" assez bizarre mais qui joue avec la peur (et je le répète , il est toujours bon que les enfants aient peur) le tout enrobé d'une réalisation et d'un musique à tomber.
Un gros coup de coeur

2- Un  prophète de Jacques Audiard
 Chaque Audiard est un évènement est celui-ci ne déroge pas à cette règle . Il mérite très largement les récompenses qu'il a eu (voire plus)

3- L'imaginarium du docteur Parnassus de Terry Gilliam
ça faisait longtemps que je n'avais pas vu Gilliam autant en forme. Ce film est un condensé de toutes les thématiques qu'a abordé le réalisateur dans ses œuvres précédentes et c'est un vrai régal pour tout ceux qui aiment l'imaginaire !!

4- Up des studios Pixar
C'est habituel , chaque ,classement a le droit à son pixar et celui de cette année était en plus un très bon cru.
Plus axé enfant , aventure mais toujours aussi bluffant ..
En qualité continue ;)

5- OSS 117 : Rio ne répond plus de Michel Hazanavicius
La comédie de l'année avec son lot de phrases cultes et un Dujardin toujours aussi époustouflant dans un rôle qui commence à lui coller à la peau.
Si toutes les comédies françaises pouvaient être de ce niveau ...

6- L'étrange histoire de Benjamin Button de David Fincher
J'en ai déjà parlé sur ce forum mais ce film a été une vrai surprise. J'en attendais pa sgrand choses et je me suis régalé.
Un film positif qui nous fait sortir de la salle avec la pêche .

7- Coraline d'Henri Sellick
Henri Sellick et Neil Gaiman sur ce genre d'animé , ça ne peut donner que du bon .
Un vrai conte effrayant pour les grands et les petits !!


8- Away we go de Sam Mendes
Une œuvre un peu à part dans la filmographie de Mendes qui nous offre une histoire drôle (quoique parfois caricaturale) et émouvante.
Pas le meilleur Mendes mais un peu comme Benjamin Button, on en sort assez joyeux !!

9- Ponyo sur la falaise 
Le Myasaki de l'année est un bon cru (au dessus du château ambulant) mais axé pour les petits enfants. Les grands se régaleront devant l'originalité de l'univers et les idées à foison que nous jettent ce maître de l'animation.

10- La route de John Hillcoat
Une bonne adaptation qui possède les défauts d'une bonne adaptation et qui ne peut s'empêcher d'être comparer à un livre excellent.
Il n'empêche que ça reste un film bien plus couillu sur ce thème qu'un 2012 ou autres daubes du genre

Niveau déception , 3 films :
Dans une moindre mesure Publics Ennemies de Michael Mann (plus pour le thème choisi), Inglorious Basterds de Quentin Tarentino qui pour moi passe complètement à côté de son film et Avatar de James Cameron qui n'est qu'un belle objet vide et sans interet

A voir ce que nous réserve l'année 2010 (j'attends avec impatience le Alice de Burton et le dernier Nolan )

vendredi, juillet 10, 2009

L'étranche histoire de Benjamin Button

Comme chaque année , les 400 coups, une salle de cinéma à Angers , repasse pendant toutes les vacances quelques films de l'année.
Comme je n'ai pas eu trop le temps d'aller au cinéma cette année , cela me permet d'avoir une seconde chance de voir en salle Louise Michel , Gran Torino, Harvey Milk et autres noces rebelles ...

Le premier de cette liste était donc l'étrange histoire de Benjamin Button de David Fincher avec Brad Pitt et Cate Blanchett.
J'y allais pas vraiment confiant mais comme Al (mon pote de cinéma) voulait aller le voir , on y a été.
Je dois préciser que je suis plutôt un bon client de Fincher et 2 de ses films font parties de ceux que je regardent toujours avec plaisir ( Seven et Fight Club et j'attends de voir Zodiac) mais là ça ne me disait rien et comme les avis étaient plutôt mitigés ..

Pourtant dès les premières images, je rentre littéralement dans le film (l'histoire de l'horloge est presque hypnotisante ) , l'image est superbe , le choix des couleurs crée une ambiance particulière et on se captive pour l'histoire (d'amour) de cette enfant qui née vieux et qui rajeunit d'année en année.

Alors bien sûr , on peut trouver cette histoire un peu niaise , que ça sent la guimauve .. Moi au contraire , je vois ce film comme un film positif , il ne cherche pas à faire verser des larmes mais plutôt à rendre les gens heureux même dans les moments difficiles ( les gens meurent mais c'est normal ).

ça aurait pu être un film de Burton. Bien sûr , il l'aurait traité autrement en accentuant sans doute le côté fantastique mais cette histoire aurait put être de lui ...

Ceci dit , on peut se dire ( et donc comprendre tous ceux qui n'ont pas aimé ce film) qu'il ne traite que superficiellement son sujet.
Il y a quelques temps , j'avais lu L'homme qui rétrécit de Richard Matheson qui racontait l'histoire d'un homme qui rétrécissait d'année en année ...
Ce livre évoquait à quel point la taille était importante dans les hiérarchies relationelles ( comme se faire obéir de sa fille quand on est plus petit qu'elle ,comment continuer à se faire aimer de sa femme, la solitude qu'engendre tout cela, la survie... ).
Mais le livre était du coup beaucoup plus sombre et je pense que ce n'était pas l'envie de Fincher. (on retrouve cette thèmatique mais cela n'est pas un obstacle pour Button)

Je ne peux pas terminer cette chronique sans parler de l'incroyable performance de Brad Pitt (surtout au début) .. Forcement les maquillages sont incroyables mais sans le jeux adéquat , on ne serait jamais rentré dans le film.

En conclusion , un très bon divertissement , un film positif , sensible ce qui fait toujours du bien en ces temps obscurs lol
A noter quand même que ce genre d'ambiance est vraiment unique dans la filmographie de Fincher et c'est aussi pour ça que j'ai aimé ce film.

jeudi, juillet 09, 2009

Public Enemies

Donc hier , j'ai été voir Public Enemies de Mickael Mann sur le braqueur de banque John Dillinger avec au casting Johnny Depp, Christian Bale (Melvin Purvis , l'agent du FBI) et Marion Cotillard ( la belle amoureuse de Depp)

Étant assez fan de Mann, j'attendais beaucoup de ce film , peut être un peu trop.
Je ne sais pas pourquoi, il m'a fallu un petit moment pour rentrer dans l'histoire ( une bonne demi-heure) au point même que j'ai eu peur de na pas aimer ce film (même la réalisation me semblait plate).

Et puis à un moment y a une sorte de basculement, je retrouve les fameux plans "caméra à l'épaule" qui m'avait tant scotché sur Collateral et je rentre enfin dans le film.

Il faut dire que Mann ne fait pas comme les autres : il n'en fait pas des caisses sur les braquages, c'est filmé brutalement, sans effet de style ( a part celui de la caméra ) , l'image n'en est que plus belle et l'action plus violente.

De même la confrontation Pulvis / Dillinger est traité de façon bien plus réaliste. Pulvis fait son boulot, point .
D'ailleurs , ce personnage interprété par Bale est sans doute le personnage le plus intéressant du film. Assez monolithique dans ses expressions, on sent que le personnage cache une douleur intèrieure ( théorie confirmée par la fin du film ).
Le cas Dillinger me passionne moins. Ce côté voyou romantique me lasse un peu, je dois dire et ça enlève un peu de crédibilité à toute cette affaire.

On notera cependant de grandes scènes de cinéma : sa fuite de la prison aux yeux et à la barbe de l'armée (extraordinaire) , la scène où il rentre dans les bureaux du FBI etc, etc.

Public Enemies n'est pas dénué de défauts ( manque de rythme, personnages qui peuvent sembler ternes ) mais ça reste un bon cru , bien au dessus de Miami Vice mais en dessous de Collateral.

lundi, avril 13, 2009

Ponyooooooo


Mercredi dernier , j'ai emmené ma fille voir le dernier Miyasaki.
Pour elle, c'était une découverte et je me devais de lui faire partager mon amour pour l'univers enchanteur de ce maître de l'animation.

Vu comme beaucoup comme une réinterprétation du conte de la petite sirène , Ponyo est avant tout une sorte de récit initiatique destinés en priorité aux plus petits de nos bambins .

L'histoire, mignonette comme tout, est bourrée d'idées qui ferait pleurer n'importe quel autre réalisateur de dessin animé.
Alors bien sûr , on peut être déçu de ne pas les voir être plus développé mais comme dit plus haut , Ponyo est avant tout consacré aux enfant et la simplicité ( du récit et du traitement) semble avoir été le mot d'ordre pour ce long métrage ( peut être un peu long d'ailleurs).

Graphiquement et techniquement, c'est tout simplement bluffant.
Dans l'ère de l'informatique , c'est agréable de voir un grand maître de ce genre , pouvoir se passer d'un ordinateur et de privilégier l'art dans toute sa splendeur !!

Un magnifique dessin animé , pas son meilleur ( j'ai fait découvrir à Julia Porco Rosso et c'est quand même d'un tout autre niveau) mais largement au dessus de tas de dessins animés informatique à l'intrigue mièvre et bourré de prout prout .

Miyasaki , de puis bien longtemps , a compris qu'il ne fallait pas sous estimer les attentes des enfants.

samedi, avril 04, 2009

Watchmen - The FILM

Me voilà après un bon mois d'absence et en plus sans aucun dessin...
Mais les vacances arrivent et voyez cette critique ( demandé par m'sieur Skynet qui veut que je sois méchant lol ) comme un retour ( qui j'espère sera sans pause maintenant) aux affaires !!

Pour la petite histoire donc Watchmen est un film de Zach Snyder tiré d'un comics culte écrit par Alan Moore et dessiné par Dave Gibbons et que je considère comme une des œuvres majeures de la Bd mondiale ( oui rien que ça, nah).
Jugé inadaptable ( profusion du récit , flashback important , "une histoire dans une histoire dans une histoire"), ce projet faisait déjà frémir le fan qui est en moi.
Alan Moore s'exclut lui même du film, donne ses droits d'auteurs à Gibbons et ainsi interdit qu'on cite son nom au générique du film ( il faut dire que les films adaptés de ses œuvres ne lui font pas vraiment une bonne pub ... Je veux dire que par exemple si on connaît qu'Alan Moore parce qu'il est cité au générique de la Ligue des extraordinaire gentlemen comme créateur du comics , on peut se demander ce qu'il a de si génial ... Bande de fous .. )
Enfin bref , entre la retraite de Moore , les avis apeurés des fans , une petite embrouille juridique et le fait que Snyder a déjà commis l'ignoble 300 (tiré lui d'une œuvre de Frank Miller), je ne peux pas dire que je partais confiant ...
Si on peut dire au moins une chose sur ce film : c'est que Snyder a démontré que Watchmen pouvait être adapté.
Bon j'entends déjà les cris rageurs .. Oui, oui , il a coupé des choses , changé la fin mais la base et le thème principal du comics est là ..
Forcément , certains sujets de l'œuvre ont été abandonnés ( cm le regard de Moore sur les comics , sur son évolution etc, etc .. ) mais ça ne pouvait (devait?) pas être le propos du film .
Pour le reste, on peut être satisfait ... La trame est là et malgré le changement de fin , la conclusion y est toujours aussi radicale ( par contre Snyder donne un côté plus religieux à la conclusion).
Le travail de reproduction est impressionnant : les décors, les costumes , les dialogues repris mot pour mot par moment, les acteurs pour la majorité sont bons ( avec un plus pour Rorschach mais c'est un type de personnage qui passe toujours bien à l'écran ).
D'ailleurs pour le casting, il n'y a vraiment que Veidt qui est raté ( mais un vrai ratage pour le coup)
On notera l'excellent générique du début qui donne un vrai aperçu de l'histoire de cet univers ( même si à mon avis , c'est une scène qui parle plus à ceux qui connaissent l'œuvre )

Et pourtant le film est raté.
Si il se regarde , c'est surtout et grâce à une seule personne , qui n'est d'ailleurs pas citée au générique : Alan Moore.
Effectivement, c'est un régal de retrouver ses dialogues , son univers , sa création mais le problème c'est que le film a comme réalisateur Zach Snyder.
Snyder est sûrement un fan de l'œuvre , il a su faire preuve d'un respect qu'aucun réalisateur n'a fait preuve pour aucun des autres travaux de Moore pour le moment.
Malheureusement, c'est un mauvais réalisateur , sans aucune subtilité qui préfère privilégier les gerbes de sang et les ralentis à outrance . ( il a quand même réussi à exagérer une œuvre de Miller .. Comme si on avait besoin d'exagérer les travaux de Miller lol )
Du coup , il passe carrément à côté de certains éléments majeurs de l'œuvre.
Ces héros sont entraînes certes mais à part Veidt et surtout Mahnattan, ils n'ont rien de surhumain .
Avec Snyder, ils se mettent à casser du mur et à briser des tibias d'un rien ( quand Rorschach saute de l'immeuble , chez Snyder, il se relève et fout encore des mandales, chez Moore , il se foule la cheville ...)
Du coup, on se retrouve avec un film bourré de violence gratuite et de grossièreté ( la scène d'amour filmé façon porno kitsch ).
D'ailleurs , on remarque que si Snyder n'a pas de soucis avec le sang et le nu , cela ne l'a pas empêché de virer la cigarette de Silk .. Les belles contradictions américaines.

Du coup , si le spectaculaire est bien représenté , le côté humain devient anecdotique .. On ne réussi pas à s'attacher au couple Silk / Hibou alors qu'ils sont les personnages majeurs de cette histoire.

Je terminerais sur la musique qui est disposée n'importe où dont l'exemple le plus flagrant est le Alléluia pendant la scène d'amour ( sachant que le pauvre avait eu du mal a finir son affaire la scène d'avant , moi ça m'a fait pouffer de rire)

Au final et avec un gros recul, c'est plutôt une déception mais une déception attendue de la part d'un réalisateur que je n'aime pas ( et qui à mon avis ne comprend pas le poids des images)
Ceci dit , ça reste , et de très loin, la meilleure adaptation d'une œuvre de Moore mais était ce vraiment difficile..

On nous annonce un énorme director cut avec notamment la fameuse histoire du naufragés en animé .. est ce que ça changera mon point de vue .. Je crains que non mais au fond de moi, je me dis que Snyder a rempli une partie de son contrat

mercredi, décembre 31, 2008

les films de 2008

Voilà l'année 2008 est terminée et il est temps de faire un petit topo des films qui m'ont cloués sur mon siège cette année:

Les frères Coen auront été très présents cette année: Burn after reading aura été leur cru plus classique mais qui se révèle (si on évite de le comparer à No country for old men) être un vrai régal.
Brad Pitt est incroyable.



Celui-ci j'en ai longuement parlé sur ce blog donc je n'insiste pas.
Sans doute le meilleur film de Super héros de ses dernières années.
un film qui dévoile une nouvelle fois tout le talent des fréres Nolan.


Le premier Coen de l'année (le second est plus haut ;)) dont on a beaucoup parlé.
Film sombre et violent , il remet les frères Coen sur le devant de la scène après 2 films plutôt moyens.
Après, j'avoue que je suis terriblement fan de leur cinéma !!


Celui-ci est tout frais (vu hier soir), Le bon, la brute et le cinglé de Kin Jee-Woon, un western coréen totalement jouissif et décalé.
La dernière fois que j'ai pris mon pied sur un film d'action de ce genre, c'était avec Kill Bill de Tarentino.
Je me rappelle avoir pensé qu'il serait très dur de faire mieux dans le genre. Bah en fait , c'est plutôt simple, il fallait être coréen .
Et en plus d'être fun , c'est drôle du début à la fin, merveilleusement interprété avec une photo et une musique impeccable .
Le film de genre ultime !!

Je ne sais pas encore si j'ai vraiment aimé ce film .
Paul Thomas Anderson m'avait vraiment bluffé dans ces prècédents films mais ici , il laisse de côté un peu de sa folie créatrice pour un drame classique filmé avec toujours autant de brio et joué comme il se doit par un Daniel Day lewis au sommet de son art.
Ceci dit la scène finale, totalement hallucinante me fait regretter la retenue (voulu ?) d'Anderson sur ce film.
Sûrement la surprise de l'année .
Une comédie noire ou un thriller comique vraiment bien foutu avec un ton bien décalé .
Un excellent moment.


ça fait du bien de voir de "vrai" dessin animé et qu'en en plus celui-ci est une production française, réussie de surcroît, on ne peut que s'en féliciter.
On ressent l'inspiration de Miyasaki, surtout sur la fin, mais elle sert un univers original emprunt de poésie et de douceur.
Seul bémol, la voix de Dany Boon pour le migou qui nous donne l'impression de revoir "bienvenue chez les ch'tits" (brrrrrrrrrrr)

Chaque production PIXAR est un régal , celle-ci ne déroge pas à la règle.
Si la première partie est supérieure à la seconde ( très poétique , onirique ), on se régale devant cette animé qui ne prend , définitivement, pas les enfants pour des crétins.
Peut être même trop "adulte" pour les petits enfants.

Une pépite , un bonheur en barre.
Wes Anderson ne cesse de m'émerveiller de film en film et le road-movie de ces trois frères fait sans doute partie de ses meilleurs films.

Drôle et émouvant.

Valse avec Bachir : mon animé de l'année et sans doute mon film de l'année 2008
Une perle avec des scènes qui restent gravées encore , aujourd'hui dans mon esprit. ( et la musique est superbe)

lundi, novembre 03, 2008

hellboy : les légions d'or

Allez savoir pourquoi, Ce Hellboy se devait d'être une réussite.
Tout concordait.
Guillermo del Toro restait aux commandes du bébé ( le 1 était très loin d'être génial mais Del Toro avait réussi à mettre en place l'univers de Mignola avec un profond respect ).
On nous l'annonçait plus libre et les photos promotionnelles nous montrait que le réalisateur semblait s'être éclaté à créer un univers foisonnant avec des créatures toutes plus folles les unes que les autres ( et depuis le Labyrinthe de Pan , je me suis toujours dit que Del Toro est pour moi, le meilleur réalisateur de fantasy au cinéma ).

On nous annonçait aussi un Mike Mignola ( créateur du personnage et dessinateur cultissime ) plus présent et effectivement , il est crédité au scénario ce qui ne pouvait que rassurer les fans les plus sceptiques .
J'adore Mignola ( qui est sans doute une des mes inspirations la plus marquante) et même s'il est moins présent comme dessinateur , il prouve à chacune des nouvelles aventures de sa franchise ( Hellboy bien sûr mais aussi dans BRPD et les divers mini sorties tout au long de l'année au States ) qu'il est un scénariste passionnant.

et pourtant, quelle déception..

Si Deltoro nous gâte avec , effectivement, un univers et des créatures magnifiques
S'il a réussit aussi à bluffer mon petit cœur d'enfant qui aime tant la fantasy , avec une scène d'introduction sous forme de conte vraiment magnifique ou des moments grandioses comme le combat face au dieu sylvestre et l'arrivée dans le marché troll .
Il reste qu'il déçoit par des choix de caractérisation très énervants et trop récurents dans les blockbusters.
Pourquoi vouloir tant en faire sur les sentiments, pourquoi faire de ce BRPD , une sorte d'endroit où Melrose place pourrait avoir sa place ( oui , j'exagère ) ?
Si Hellboy ( le comics ) marche si bien , c'est que le personnage est totalement intégré à son monde et que Mignola ( et ses collègues cm Arcudi par exemple ) n'ont eu de cesse à vouloir raconter des histoires fantastiques sans essayer de faire pleurer dans les chaumières .
C'est non seulement énervant mais en plus inutile .
Si l'intrigue en soit n'a rien d'originale ( très "seigneur des anneaux" sur les bords ), avec un développement plus conséquent , elle se suffisait à elle même.

Moi qui suis assez fan d'Abe sapien , je fut encore plus déçu de voir que son développement n'est axé que par le biais d'une relation amoureuse .

Alors peut être n'ai je qu'un vilain cœur de pierre mais à la fin du film, je n'ai pas pu m'empêcher de me dire : quel gâchis !!

Pour finir, Hellboy 2 , reste tout de même un divertissent sympathique qui se démarque de ses concurrents grâce à son univers.
ceci dit , je ne peux que vous conseiller de vous jeter sur les comics ( le dernier tome est sorti le mois dernier et nous propose en prime le remplaçant de Mignola : l'excellent Duncan Fredego )

Quand à Del Toro , j'espère qu'il nous ravira plus avec le très hallèchant Hobbit ( même si j'attends de lui des œuvres plus personnelles où il semble bien plus inspiré )

lundi, août 25, 2008

The dark Knight

Et voilà, après bientôt 2 semaines, je pense avoir bien digéré le film pour me permettre une petite critique. ( attention à lire après avoir vu le film car y aura des multiples spoiler )
Séance du 13 août, j'étais impatient comme un gosse le jour de noël. J'adore la filmographie de Christopher Nolan ( le Prestige, son dernier film avant DK, m'a foutu un petite baffe d'ailleurs ) mais le Batman Begins m'avait laissé sur ma faim . Pas assez personnel , trop classique.

Les critiques étaient élogieuses mais il faut toujours se méfier surtout que le film est dans une situation délicate depuis la mort de Heath Ledger ( l'acteur jouant merveilleusementle Joker ).
On peut se demander, parfois si on assez de recul pour juger un film dont l'acteur est mort récemment.

Scéance de 20H30, donc, le film commence et ça part mal .
J'adore les 400 coups , mon cinéma VO, mais en ce moment, ils ont de sérieux problèmes techniques et là pendant une dizaine de minutes, le son baissait et montait de façon irrégulière et assez énervante.
Le problème, enfin réglé , je me plonge dans le film .

Au bout de 2h30, j'en sors assez retourné . J'entends mes potes en parler " Ce batman fout les jetons" , "c'est un film noir , malsain", " le Joker est grandiose "
Moi , j'avais encore des images plein la tête : Les face à face entre le Joker et Batman se percutent dans mon crâne.

Ma conclusion est simple : Nolan vient de renvoyer au bac à sable tout les films de Super héros sorti ces derniers temps

Les critiques se sont focalisées sur Heath Ledger mais tous les acteurs sont magnifiques.
Bale reste, pour moi, le meilleur Batman/ Bruce wayne cinématographique
Oldman illustre enfin un grand commissaire Gordon (personnage qui a été souvent négligé dans les dernières adaptations cinématographiques de batman )
Eckart joue à merveille la dualité de double face ( même si Nolan a surtout privilégié le personnage de Dent et non celui de Double face qui n'apparaît que tardivement )

Même les personnages secondaires ne sont pas négligés : Caine joue le majordome fidèle , le confident de toujours qui sait mentir au bon moment ( la scène de la lettre est assez fabuleuse comme illustration des rapports entre Alfred et Bruce )
Lucius Fox devient l'aide de camp de Batman et quant à Rachel , elle a enfin son utilité ( sa mort est une des plus grosses surprises du film et elle sert à merveille l'intrigue du film notamment dans la transformation de Dent )
La réalisation et le scénario ( l'apparition au scénario du frère de Christopher, Jonathan , n'y est pas pour rien ) est nickel.
Nolan avait démontré dans Begins qu'il savait filmer le Batman. Ce film était bourré d'images iconiques. Dk n'est pas en reste pour ça même si Batman laisse sa place au Joker.

Le film est brutal et l'atmosphère est lourde. Nolan assume à fond ses influences et dès la premières scènes ( celle du braquage ), on pense à Michael Mann.
Ce film dépasse l'aspect super héroïque pour devenir un polar âpre , au goût amer qui farfouille dans les tréfonds de l'âme humaine.

il faut l'avouer , Nolan n'est pas un pro des scènes d'actions ( la première est assez ratée ).
Malgré tout, il réussi à bien s'en sortir notamment avec la scène de la course poursuite.
On sent qd même qu'il préfère les choses plus simples ( celle du braquage est particulièrement bien rendu )
Mais la grande force de ce film , c'est aussi son traitement qui illustre les obsessions des frères Nolan.

Plus qu'un film de SH , c'est un film sur l'âme humaine et l'opposition entre le Joker et Batman illustre parfaitement ce propos.

Batman croit en la nature humaine. Il pense qu'un jour , il ne sera plus nécessaire à Gotham et qu'une personne le remplacera en usant de meilleure méthode que les siennes.
Pour lui , Dent en est l'exemple parfait.

Le joker est l'opposé de Batman. Non seulement, il croit que la nature humaine à un fond mauvais mais en plus , il en est le déclencheur.
La scène de l'hôpital ( tuer un homme pour sauver un hôpital ) ou celle des 2 ferrys ( détruire le ferry d'en face pour sauver sa propre vie ) en sont 2 exemples parfaits ( le premier montrant que le Joker a raison , le second , seul note optimiste du film, montrant que c'est batman qui a raison )

Pourtant , ils ont , au fond tous les deux tords.
car l'homme n'est pas bon ou mauvais , il est un peu des deux et c'est ce que démontre vraiment le film par le biais de Dent.
Dent , cette figure de redemption, de sauveur pour Batman est bien avant sa transformation, quelqu'un de double : foncièrement bon, il peut céder à la colère , à la violence car tout n'est pas si si simple .
Il n'y pas de bien et de mal , le monde c'est un peu les deux et la frontière est parfois mince ( Ramirez flic corrompu pour payer les soins de sa mère , Dent prêt à tuer un témoin pour retrouver sa petite amie et batman qui endosse tous les crimes pour lui pour laisser l'espoir aux citoyens de gotham : Dent doit rester l'image du bien même si celà est un mensonge )

D'ailleurs , en écrivant ces lignes, je vient de me rendre compte que par 3 fois , le mensonge sert de solutions ( la fausse mort de Gordon, la scène de la lettre et la scène finale avec batman )

Question comics , on retrouve parfaitement ce qui caractérise la relation entre le Joker et batman.

Leurs confrontations sont les points forts et culminants de ce film :
- La course poursuite et son final qui démontre que Batman ne pourra jamais tuer le Joker
- La scène hallucinante de l'interrogatoire ( l'un de ne peut pas vivre sans l'autre )
- Et cette scène finale où Batman sauve le Joker ( et un magnifique monologue devant un batman pétrifié )

Tout en faisant son propre film , Nolan a su rester dans le sillage du récit de super héros ( il développe Gordon, illustre à merveille la relation Batman/Joker, Alfred/ Bruce et le trio Gordon/ Dent/ Batman ) nous rappelant certains chef d'œuvre comme the killing joke de Moore par exemple.

Attention , ce n'est pas un film parfait.
Il aurait pu être plus ambitieux, on sent que certaines scènes sont de réelles concessions au genre mais aussi au fait que ça reste un blockbuster ( la scène du ferry, même si elle s'explique, ne cadre pas vraiment avec l'ambiance générale du film ) qui fait qu'on se dit que ça aurait pu être encore un grand au dessus ( en sachant que malgré tout , il possède de réelles surprises )

Un excellent film.
Nolan comme Burton a eu besoin d'un galot d'essai pour nous sortir le meilleur de lui-même dans ce deuxième opus.
On sent aussi plus de liberté, ce qui lui a permis sans doute de rapatrier son frère sur ce deuxième opus .

Les rumeurs sur le troisième à venir commence à fleurir un peu partout. En sachant que Nolan ( si c'est bien lui qui reste à la barre ) risque de se donner une pause avec un autre film, on a le temps de voir venir.

et de le revoir en DVD

samedi, juillet 12, 2008

Valse avec Bachir

Les vacances m'ont permis de me refaire une "santé" cinéma: In Bruges , L'assassinat de jesse james , Eldorado et surtout Valse avec Bachir
Valse avec Bachir est un mélange harmonieux entre film d'animation , récit autobiographique, témoignage et documentaire.
Si ce genre de mélange est souvent très délicat , ici , ça marche à merveille .
Tout est cadré à la perfection, les souvenirs , les moments les plus personnels, le tout lié par une musique omniprésente et franchement exceptionnelle ( faut que je me chopes la B.O.)

Niveau animation , on est sur quelque chose de plus traditionnel mais ça colle parfaitement avec ce genre de récit ( il fallait absolument éviter l'esbroufe )
malgré tout , la première scène est tout bonnement surprenante . cette course de chien sorti tout droit de l'enfer te met directement dans le ton .

Les dernières images marquent le spectateur et sont la seule concession aux films à une certaine violence visuelle ( mais concession nécessaire pour conclure ce film )